Et je dépose là
ma peur du trépas
Quelle est ma destinée
qui pourrait me la dire
je ne peux l'assouvir
simplement l'ignorer
Chaque jour un matin
chaque matin un jour
On verra bien demain
Et puis il y a l'amour.
Où es-tu liberté ?
Cacher, bien dissimulée,
mais où donc te trouver ?
Se défaire du plaire
et des belles affaires
s'affranchir du regard
et ne plus crier gare
être à la fois, celui,
ou celle d'autrefois,
une belle promesse
pour qui jamais ne cesse
la soif de l'envie
et du désir enfoui
enfin, se sublimer
et crier
Liberté.
Entendre ton silence
l'écouter patiemment
pour pouvoir
entrevoir
le murmure discret
le chuchotement secret
de l'amour infini
ne pas désespérer
préférer la confiance
garder cette innocence
et croire en ta bonté.
Le nuage dessine
il n'a pas son pareil
pour taire la raison
et prêter au rêveur
un intsant d'oraison.
Et quand je te regarde
me voilà rassuré
Je n'y prends jamais garde
mais c'est doux d'être aimé.
Regarder au-dehors
caresser le soleil
s'ébattre dans les nuages
Vivre Plein
En écoutant le ciel
j'ai entendu la mer
en regardant le vent
j'ai goûté au soleil
en caressant ta main
j'ai senti que l'amour
sera là pour toujours.
En ton for intérieur
est-il une forteresse
petit morceau de cœur minuscule caresse
ou pour te reposer
bien à l'abri du monde
tu peux aller voler
sur l'onde vagabonde.
À la lueur de la nuit
je contemple ton corps savoure ton odeur
m'enivre de ton âme.
D'une douce empreinte
la caresse trace
un silencieux frisson
Alors
s'anime la houle
vague qui ondule
au gré du souffle
de leurs yeux accrochés
l'un à l'autre.
Ils s'aiment.
Éclaboussé de ciel
envahi de soleil
le cri s'élève
vers la joie
je m'y noie.
À la nuit de l'esprit
une joie intense
à la peur de la mort
le rire de l'enfant
à la larme de peine
une émotion soudaine
aux sourds grondements l'attente infinie
d'un désir ardent.
Ébloui de soleil
abreuvé de vent
l'oiseau danse
sa valse lente
il déploie ses ailes
et
je suis l'une d'elles.